Trier et filtrer
En 1900, il y avait une centaine de distilleries en Guadeloupe. En 1939, on ne comptait plus que 55 distilleries agricoles et 15 rhumeries industrielles. Aujourd’hui en 2019, il neresteplusque 9 Distilleries Agricoles qui sont des unités familiales presque centenaires et une rhumerie industrielle. En Guadeloupe, nous nous différencions de la Martinique par le caractèreindépendant de nos distilleries. Car seules la distillerie-sucrerie de Bonne Mère, unité industrielle et la Distillerie de Bellevue à Marie-Galante, appartiennent à un groupe. Les Héritiers MARSOLLE de Père en Fils Nichée dans les premiers reliefs de la plaine de Petit-Bourg, notre Distillerie borde la route du hameau dont elle porte le nom « Carrère ». Son imposante structure laisse deviner d’embléeune histoire plus contemporaine, bien qu’ayant été construite en 1930, après avoir subi les dures périodes de la Seconde Guerre mondiale elle changera de main tout en continuantdeproduire. C'est en 1966 que Jean MARSOLLE et son fils Alain rachètent l’établissement dont la production de l’atelier de broyage ne dépassait pas les 3 tonnes à l’heure! Né en 1936 à Saint-Claude île de La Guadeloupe, Alain MARSOLLE intègre l’école des « Jésuites » à Toulouse en 1945 où il suivit une formation de dessinateur Industriel. RentréàLaGuadeloupe à l’âge de 19 ans, il commença sa carrière sucrière en 1962 avec la Société « Sainte-Marthe » et « Gardel ». En 1968 avec son père, il entame une carrière de distillateuretilfaudra attendre encore sept années pour que naisse une nouvelle entité plus performante.